jeudi, novembre 14, 2024
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Hommage au Général El Haj N’diaga Moctar Dieng

Il est difficile pour moi, ton petit frère, ton ami endoillé de rédiger ce texte pour te rendre hommage. Je pensais te connaître mieux que tous, mais les témoignages m’ont démontré que HAMDOULILLAH ta personnalité dépassait de loin mes connaissances.

L’expression de tes sentiments n’était pas certainement ton point fort, mais tu as toujours su me montrer combien tu tenais à ta famille et à tous.

Très heureux d’avoir partagé avec toi une partie de ta vie, toi qui avais l’art de cultiver l’amitié et la bonne humeur, tu rendais tous ces moments joyeux et uniques.

Aujourd’hui, c’est à nous tous de te dire mon Général à quel point tu vas nous manquer pour le reste de nos vies. Véritable pilier pour la famille, pour la communauté de Boghé et au-delà.

Au quotidien, tu étais l’homme de la situation. En plus d’être un mari, un papa, un oncle, un frère, un collègue. Aimant, tu étais sensible et généreux. Tu ne voulais jamais voir quelqu’un un triste.

Quand quelqu’un avait besoin d’une épaule, El Haj N’diaga tu étais toujours Machaallah présent.

Cet écrit ne pourra pas exprimer tout ce que j’ai envie de te dire Grand frère éclairé, mais je voulais que toutes les personnes présentes aux prières, à l’enterrement et à la maison sachent à quel point, tu vas nous manquer.

On n’est jamais préparé au départ d’une personne que l’on a aimée. J’étais naïf, je n’avais pas saisi le message que tu m’avais délivré à Las Palmas, mais comment le saisir en voyant ton moral, ton mental, Machallah ?

En assistant à vos attaques contre votre chère épouse Astou, comme si vous étiez des cousins ​​ »dendirabes », pour décrisper l’atmosphère. Ta générosité dans ces moments en me disant  »Housseinou : Prends cette enveloppe que tu avais confiée à Astou et sers-toi, c’est autant dire que tu es resté El Haj N’diaga, mon Général.

Tu laisses un vide dans mon cœur et dans celui de toutes ces personnes. Que devienne cette pauvreté et cette misère des villages que tu portais sur tes épaules, qui saura me répondra !

Que la terre soit légère

Qu’Allah t’accueille auprès de notre prophète Mohamed

Repose en paix à N’Diaga

 Elhousseinou Kane

Le Quotidien de Nouakchott

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