Le Capitaine Aboubekrine SY dit Dialtabé est né en 1953 à Boghé, Wilaya du Brakna, dans la Vallée du Fleuve Sénégal.
Il débute sa carrière professionnelle comme fonctionnaire auxiliaire de la Fonction publique (Direction de la Planification et de la Recherche) avant de s’engager dans l’armée nationale le 15 septembre 1977.
Il est le jeune frère de l’Adjudant SY Abdrahmane Dialtabé de la Direction des Transmissions, décédé lors de la contre-attaque d’Awsred au Sahara Occidental, le 20 janvier 1976.
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« Les confidences d’un rescapé militaire de J’reida » est un livre autobiographique. Il retrace l’histoire du Capitaine Aboubekrine SY dit Dialtabé pendant la période d’exception, en particulier, la vie (la survie) des militaires négro-mauritaniens lors de la purge sanglante dans l’armée, de la fin 1990 – début 1991.
Cette purge, véritable génocide, rangé plus tard dans le vocable « Passif Humanitaire », a entraîné des centaines de morts, des milliers de rescapés, des veuves et des orphelins ; passif que feu le Président Sidi Mohamed Cheikh Abdallah avait commencé à solder par le retour des déportés…
Le règlement effectué par le Président Mohamed Abdel Aziz n’ayant été que partiel, les victimes attendent du Président Mohamed Cheikh El Ghazouani la clôture de ce dossier.
Véritable épine dans le pied d’une Mauritanie éprouvée, le Passif Humanitaire doit trouver rapidement une solution globale et définitive de la part de l’Etat, pour restaurer l’unité nationale malmenée, le vivre ensemble, redorer l’image du pays à l’étranger et redonner aux victimes et leurs ayants-droit leur dignité et leurs droits.