Il est de tradition africaine de respecter, d’honorer et même de vénérer les ainés. Aujourd’hui, nous avons l’occasion de célébrer notre ancien Ndiaye Ciré Kane.
Cet enfant de Tékane a quitté son village natal en 1951 pour Dakar, à la quête de nouveaux horizons, avant d’atterrir en France en 1957.
De 1976 à 2010, ce Franco-Mauritanien a géré le Keur Samba, une boîte de nuit, située rue La Boétie, dans le 8e arrondissement de Paris, tout près des Champs-Élysées. De grande stars y sont passées : Stevie Wonder, Serge Gainsbourg, des princes, des présidents, des grands sportifs de renommée mondiale, etc.
Si son parcours est l’un des plus respectables, nous le célébrons, surtout, du fait de sa personnalité. Il dit que « la première des élégances réside d’abord dans la sincère humilité ». Quelle grande leçon de vie de la part de qui a de quoi s’enorgueillir !
Cet homme affable a gardé la grande sagesse des anciens de Tékane. Il nous est agréable de rester à ses côtés, l’écouter raconter la vie du village de sa jeunesse qui ne l’a jamais quitté.
Sa générosité a marqué toute histoire des Tékanois. Il est le premier à fournir de l’électricité à ce village, et ceci gratuitement.
Voici un exemple pour nous !
Pour en savoir plus consultez :
- Le Monde : « Monsieur Kane », l’homme qui faisait danser la « Françafrique » et le tout-Paris
- Kassataya – Ndiaye Ciré Kane : « Tu dois toujours faire travailler tes mains pour éviter de sombrer dans un orgueil certain »