Une famille de paysans Hratin, composée de 6 membres, en l’occurrence Sid’Ahmed, Brahim et ses deux fils, Alioune et Houssein et installée sur un périmètre de culture, a essuyé des tirs par balles de la part de voisins éleveurs.
L’incident s’est produit dans la localité d’Arafat relevant de Bourat dans la wilaya du Brakna.
C’est ce que rapporte « guidimakha » Online, selon lequel, nouvellement installés sur les lieux avec leurs cheptels, les victimes ont fait l’objet le 26 décembre dernier.d’une agression à l’arme vive, d’un certain nommé Slama Ould Seyid,
Tout a commencé lorsque Brahim dont le champ a été dévasté par un troupeau appartenant à Slama, a décidé de conduire les bêtes vers la fourrière.
Un esclave n’oserait conduire mes bêtes à la fourrière sous peine d’être tué, a répliqué Slama, sans que Brahim ne renonce à se faire justice en s’adressant à la loi
L’agresseur furieux s’est attaqué au chef de la famille de paysans Hratin, le nommé Brahim Sid’Ahmed, indique le confrère, selon lequel, Seyid est retourné chez lui, prit un fusil de chasse et ouvrit le feu sur la famille.
« Alioune réussi à esquiver les balles et sorti indemne ; son père Brahim et son frère Housseine, sont atteints et blessés, ils ont été évacués à l’hôpital régional d’Aleg vers 13h et transférés à l’hôpital de Nouakchott vers 20h », poursuit le site, selon lequel, les analyses révèlent de graves blessures sur Houssein car le plomb aurait atterri dans les reins et le foie ; les médecins redoutent une hémorragie interne. Mais d’autres analyses sont en cours.
Aux dernières nouvelles, , Slama Seyid aurait été arrêté par la gendarmerie de Maal mais aucune information officielle n’a filtré et aucune date n’a été fixée pour sa comparution éventuelle devant le procureur d’Aleg, indique IRA, qui craint un changement du cours de la justice sous l’effet de l’influence tribale.
Des pressions qui peuvent l’aider à franchir très facilement le pas vers le blanchiment des crimes de sang et d’esclavage commis contre les mauritaniens autochtones d’ascendance subsaharienne, souligne l’organisation, qui dénonce ce qu’elle a appelé l’autorisation anarchique d’acquisition des armes
L’IRA, qui a déploré également ce qu’elle appelé, « le processus d’impunité enclenché dans ce dossier, et qui a commencé par la tolérance et l’encouragement du rassemblement tribal de solidarité avec l’agresseur à Maal et la banalisation des blessures graves, très graves, par les responsables médicaux ayant consulté les blessés », a appelé ses militants et toutes les personnes éprises de paix, de justice et de non-violence, à s’engager dans l’assistance aux victimes.
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