samedi, juillet 27, 2024
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Candidature de Ghazouani à un nouveau mandat : L’opposition s’étonne  et peste

Face à la mobilisation et aux appels incessants de la majorité au président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani pour  briguer un second mandat, l’opposition s’étonne et dénonce. ‘’D’’autant plus que son mandat finissant est marqué par la faiblesse des résultats, la fraude électorale et les violations des libertés », indique le communiqué.

Selon ledit  communiqué ‘’ le peuple mauritanien vit dans des situations difficiles, à cause de la hausse continue des prix des produits essentiels, l’effondrement de l’ouguiya, la propagation de la corruption et le népotisme, le spectre de la sécheresse qui plane sur une très grande partie du pays’’suscitant craintes et inquiétudes.

Dans une déclaration rendue publique à l’issue de leur réunion, jeudi dernier,les partis de l’opposition* n’ont pas manqué de renouveler  leur rejet « catégorique du document de la Charte républicaine et du processus «unilatérale » qu’il consacre.

Ils ont appelé à l’organisation d’un dialogue national inclusif qui préserverait la Mauritanie des problèmes vécus par les pays voisins et similaires aux nôtres, de parvenir à des solutions consensuelles autour de tous les problèmes du pays, afin de pouvoir organiser des élections présidentielles transparentes, évitant le remake des fraudes électorales flagrantes et sans précédent constatées lors des élections législatives, régionales et municipales de l’année dernière.

Avec l’unité retrouvée, l’opposition continue d’accorder ses violons face au pouvoir et ses ‘’souteneurs’’.

Favoriser une plus grande entente

Des partis politiques et forces d’opposition mauritaniens avaient tenu une réunion au siège de l’institution de l’opposition démocratique à Nouakchott, à la demande de son conseil de supervision afin de discuter des questions relatives à a situation politique dans le pays et les prochaines élections présidentielles.

Selon l’institution de l’opposition démocratique les participants ont discuté un ensemble de points dont notamment l’organisation d’un dialogue national inclusif qui traiterait des grands problèmes du pays.

Ce dialogue, selon l’institution, va contribuer à résoudre les problèmes du pays et à favoriser une plus grande entente entre les mauritaniens face à la situation qui prévaut dans le pays et dans son environnement régional.

Autre question évoquée lors de cette réunion par les parties présentes la question des élections présidentielles attendues qui doivent se tenir, comme le prévoit la constitution du pays dans les tout prochains mois.

Les participants ont convenu  de poursuivre les discussions autour de ces questions et d’autres lors de la rencontre prévue jeudi prochain.

A cette réunion ont pris part les présidents ou représentants des partis Rassemblement national pour la réforme et le développement Tewassoul, l’alliance populaire démocratique, Sawab, le front républicain pour l’unité et la démocratie et l’alliance pour la justice et la démocratie/ mouvement du renouveau.

Ont également participé à cette réunion des forces politiques qui ont déposé auprès du ministère de l’intérieur pour reconnaissance des projets de partis politiques comme par exemple le parti RaG, les FPC.

Relativement à la présidentielle du 22 juin, le FRUD, l’AJD/MR, Tawassoul, APP, RAG ,FPC et Sawab ont également convenu d’emprunter une voie commune lors des prochaines élections présidentielles, que ce soit à travers une option unifiée ou des choix multiples.

Son de cloche différent des partis membres de la majorité qui jugent nécessaire et soutiennent  la candidature de Mohamed O. Cheikh El Ghazouani pour un deuxième mandat afin qu’il puisse poursuivre et consolider le projet de société dont il a posé les bases ces dernières années.

Concertation CENI -partis politiques

Pendant que majorité et opposition sont à couteaux tirées, la Commission Électorale nationale Indépendante (CENI) a organisé, jeudi à Nouakchott, une réunion d’évaluation à laquelle ont participé des membres de la Commission, des représentants de partis politiques, aux côtés d’autres acteurs politiques.

Cette réunion, tenue à l’initiative et à la demande des partis politiques, en coordination avec la Commission électorale, vise’’ à faire le point sur les résultats des élections législatives, municipales et régionales de 2023, et à combler les lacunes afin de s’assurer que les prochaines élections présidentielles soient conduites et organisées de manière transparente et équitable’’.

Ouvrant la séance, le président de la Commission, M. Dah Ould Abdel Jelil, a exprimé son désir et sa volonté de traiter toutes les insuffisances constatées dans le processus électoral passé, et de discuter toutes les propositions soumises par les partis politiques à cet égard.

Dah Ould Abdel Jelil avait réaffirmé la disponibilité de l’instance à prendre en compte les observations enregistrées à propos du dernier processus électoral et qu’elle était ouverte à la discussion et à écouter toutes les propositions présentées par les partis politiques dans ce domaine.

Lors d’une session précédente, la CENI avait  informé les partis politiques des étapes de la programmation des élections présidentielles de 2024, de l’examen extraordinaire de la liste électorale et des moyens d’activer le mécanisme de coordination entre toutes les parties concernées par les prochaines élections.Fin janvier, la Commission Électorale Nationale Indépendante  (CENI) s’est récemment réunie avec des représentants des partis politiques pour discuter et réviser le calendrier électoral des élections présidentielles de 2024. L’objectif principal de cette rencontre était de renforcer la coordination entre toutes les parties prenantes en vue du scrutin à venir.

Selon la page officielle de la CENI, la réunion a été l’occasion d’étudier les différentes méthodes permettant d’optimiser cette coordination. Cela incluait l’examen des procédures et des plans d’action nécessaires pour assurer un déroulement fluide et transparent des élections.

De plus, il avait été convenu, à la demande des partis politiques, d’organiser une réunion d’évaluation des précédentes élections. L’objectif était  de tirer des leçons des expériences passées pour améliorer le processus électoral à venir.

Cette initiative marque une étape importante dans les préparatifs des élections présidentielles en garantissant une approche inclusive et collaborative entre la commission électorale et les partis politiques, afin de promouvoir des élections justes et équitables.

A l’issue de ces élections, le parti Insaf au pouvoir avait remporté 107 sièges sur les 176 que compte le parlement et une surprise de taille avait été enregistrée lors de ces élections, les trois plus anciens partis politiques, le RFD, l’UFP et l’APP n’ont pas pu obtenir de sièges à l’assemblée nationale.

Les partis politiques de l’opposition avaient rejeté les résultats de ces élections réaffirmant qu’une large fraude électorale a caractérisé ces élections, des accusations rejetées en bloc par la CENI.

———–La déclaration a été signée par les formations suivantes :

*Le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement « Tawassoul », l’Alliance Populaire Progressiste, Sawab, le Front Républicain pour l’Unité et la Démocratie, l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement du Renouveau, le RAG, les Forces Progressistes du Changement et En avant la Mauritanie.

                                                                                                                                                    Saydou Nourou T.

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